dimanche, octobre 05, 2008

Vas-y Fernand pis fesse!!

Hier j’ai revu le film Léolo. Un excellent et superbe film. Il y a une scène que j’avais oubliée et que j’aime beaucoup.

Léo et son frère Fernand sont victimes d’un petit bum anglophone. A chaque fois qu'ils croisent ce petit truand, les deux frères passent au cash. Fernand en a assez et décide de se prendre en main. Déterminé, il commence un entraînement qui fera de lui en quelques années une montagne de muscles. Puis un jour, le moment tant attendu arrive. Le petit baveux d’anglo se trouve sur le chemin de Fernand et Léo. Le grand frère débarque de son bicycle, enlève son jacket et montre ses muscles. Léo est fier de son frère. Le baveux va en manger une et va payer pour toute la merde qu’il leur a fait vivre. Mais voilà, le petit bum n’est pas impressionné. Malgré que Fernand le pousse dans un recoin, le petit criminel ne se laisse pas amadouer et décroche une taloche à Fernand.
Fernand est parterre, le sang gicle de son nez et il pleure comme une mauviette. Léo reste là complètement sous le choc et ne comprend pas. Il ne comprend pas que la montagne de muscles qu’est son frère ait abdiqué devant une grand pic d’anglais.

Cette scène est triste et touchante. Quand je cherche a trouver une image pour expliquer aux gens c’est quoi le Québec, c’est cette scène qui me vient à l’esprit. Je ne sais pas si c'est ce que voulait Lauzon quand il a fait ce film, mais le parallèle est excellent. Du moins, pour moi. Fernand, on s’en doute, c’est le Québec et le petit truand, c’est le Canada. Tout comme le Canada, le petit bum fait ce qu’il veut avec Fernand. Fernand,, tout comme le Québec, se dit que s’en est assez. Il faut se prendre en main et montrer qu’on est capable de se tenir debout. Fernand fait ses preuves. Il est physiquement capable de tenir tête à bien du monde. Il a aussi très confiance en lui.
Mais devant le bum anglais, les peurs et craintes qui habitent Fernand depuis des années refont surface. Malgré son imposant physique, Fernand a été conditionné à prendre son trou. Et quand le temps fut venu de prendre sa place et de mettre fin aux abus d’un seul truand, les vieux réflexes ont refait surface et Fernand a chié dans ses culottes… Léo comme plusieurs d’autre nous, reste près de lui et ne comprend pas ce qui vient de se passer. Léo c’est un peu vous et moi. On sait que Québec/Fernand est capable de prendre son destin en main, mais collectivement, Fernand a eu peur. Son conditionnement a eu raison de ses muscles et le petit morveux, lui, en était très conscient et savait très bien quelle carte jouer…

5 commentaires:

Renart Léveillé a dit...

Trop excellent ce parallèle!

Anonyme a dit...

What does Quebec want?

Renart Léveillé a dit...

Ha ha ha!

Anonyme a dit...

"Ha ha ha!", indeed.
But what else?

Neil Obstat a dit...

what else, oui ,heu, we want eh.. une inclusive noune, yes