jeudi, juin 18, 2009

le jeu des différences



Dans la première image, le bonhomme parle à sa femme. Dans la deuxième sa femme l'a quitté pour son meilleur ami. Elle est parti avec tout, même le chien. Le bonhomme ne s'en est jamais relevé.

Il y a 10 ans, lorsque l'on croisait quelqu'un sur la rue qui parlait tout seul, notre verdique était rapide et sans appel: Une personne au prise avec de sérieux problemes psychologiques.
Aujourd'hui, j'ai encore le même réflexe quand je croise quelqu'un qui parle seul, mais je dois apprendre à me reconditionner et à me dire: "Ah, c'est simplement quelqu'un qui parle sur son portable convenablement inséré dans le creux de son oreille"

"Ô tempora, ô mores" comme le disait le célêbre Triple-Patte

Mais ce changement a un drole d'effet dans notre société. Autrefois, voir quelqu'un se parler tout seul était plutot rare et nous permettait d'identifier assez vite ceux qui éprouvaient certaines difficultés mentales. Maintenant c'est plus difficile et ceux-ci passent facilement inapercus au milieu des aprentis Borgs de ce monde.

Dans le monde de fou dans lequel nous vivons, l'étrange comportement des coucous est soudainement devenu socialement accpetable ou plutôt, indétectable. Ils se fondent dans la collectivité. Sans qu'on s'en rende compte, les fous vont lentement, mais surement, prendre le controle de l'asyle!

Oui oui je sais... vous allez me dire: "mais ca fait longtemps que les fous ont prit le controle de notre société!"

2 commentaires:

Ricardo Martin a dit...

Je m'ennuie de la vieille Italienne assisse sur son banc qui vendait des crayons...

Neil Obstat a dit...

qui ca, ou ca?