jeudi, mai 20, 2010

Il y a 50 ans aujourd'hui

20mai 2030
Il y a 50 ans aujourd’hui

Mon fils Nicolas termine sa première année d’université. Dans l’un de ses cours d’histoire du Québec, il doit terminer un devoir et une question le tracasse.

- Papa, je ne comprends pas la dernière question

- C’est quoi fiston ?

- Ben… le referendum de 1980.. ?

- Je t’écoute.

- Bon, ben si les gens avaient voté oui, le Québec serait indépendant ?

- Pas nécessairement.

- Justement c’est ca que je comprends pas !

- Tu vois fiston, ce que le gouvernement demandait avec cette question pas très claire, c’est la permission d’aller discuter, du programme de souveraineté avec Ottawa. Donc le référendum c’était pour demander la permission au peuple si, oui ou non, il donnait la permission au gouvernement Québécois d’aller proposer le programme de souveraineté avec le fédéral.

- Donc, ca veut pas dire que le lendemain on aurait été indépendant ?

- Exact

- Quand debord ?

- Apres la discussion avec Ottawa, le PQ aurait présenté son projet au peuple québécois qui, lors d’un nouveau référendum, se serait prononcé à savoir si, oui ou non, il voulait accéder à l’indépendance.

- Ok… Donc, si j’ai bien compris, le peuple, le 20 mai 1980, a même pas voulu que son propre gouvernement aille à Ottawa pour… simplement jaser ?

- T’as tout compris.

- C’est pas un peu con ?

- C’est très con !

- Merde, je trouve ca gênant… on à l’air con..

- Avec raison. C’est une chance pour nous que toute cette histoire soit encore un peu obscure.

- Pourquoi ?

- Parce que c’est justement gênant justement. Les gens des autres pays ont souvent obtenu leur indépendance après avoir connu des dictatures ou encore en passant par les armes. Ici, ca s’est fait de façon très propre, très « clean » bref, on a demandé la permission d’aller en parler avec le gouvernement. Et on a dit non à 60%... Beaucoup d’autres peuples auraient aimé avoir cette occasion au lieu de s’entretuer. Mais nous, on a dit non.

- Irais-tu jusqu’à dire qu’on a peut être chié dans nos culottes ?

- Non seulement, on a chié dans nos culotes, mais ca colle encore !

- Et le référendum de 1995 ?

- Ah ca, ca sera pour une autre fois. Allez, va te coucher, il se fait tard.

mardi, mai 11, 2010

Les Aventures De Louis "McFly"Prefontaine


ALLO!! Bien non, je ne suis pas encore mort mais un peu épuisé.

Lors de mon dernier passage chez Renart, j'ai laissé ce commentaire que certains semblent avoir aimé :

"A chaque fois que je me dis qu’on a atteint le fond au niveau de la stupidité, je vois un blogueur qui arrive en courant avec sa pelle pour creuser encore plus… Un en particulier, (j’ai même pas envie de dire son nom pour pas lui faire de pub) plus zélé que les autres, utilise une pelle mécanique…."

Je remercie mon frère pour la métaphore et elle m'inspira ceci que je partage avec vous. C'est la machine à voyager dans le temps de Louis.

Dans le premier film, Louis se retrouve au début des années 70. Voyant une chance unique de voir l'indépendance du Québec se réaliser, il décide d'influencer l'histoire et lui donner un coup de pouce. Malheureusement, Louis et René Lévesque ne s'entendent pas. Ce dernier étant plus lucide, refuse les idées de Louis. Louis est fru et décide de faire campagne de son coté. Ce qui aura comme résultat que les fédéralistes utiliseront les idées de Louis pour faire peur au monde et aux petits vieux (ce qui donnera plus tard des idées à Diane Jules). Louis, en beau maudit, décide de creuser encore plus creux et se ramasse en 1937 en Europe.

Dans le deuxième film, Louis rencontre Hitler et se rend contre que pour contrer la menace anglophone au Québec du future, il doit s'en prendre à la base de son problème menaçant, c'est à dire les immigrants. Il décide donc de s'en prendre aux immigrants avant qu'ils ne deviennent immigrants (un peu comme dans Terminator: on élimine le problème avant sa conception)
Malheureusement pour Louis, Hitler ne l'aime pas et lui trouve un petit air fendant. (un petit air que Louis reprendra lors de ses apparitions à la radio ou la télévision à son retour vers 2010... car malheureusement, il reviendra...)

Dans le troisième et dernier chapitre des aventures de Louis, il décide de faire un coup d'éclat en assassinant Paul McCartney en 1966. Il croit donc s'assurer que Sir Paul ne viendra pas jouer sa musique sur les plaines en 2008. Ce coup d'éclat donnera naissance à une des légendes urbaines (mais est-ce vraiment une légende?) des plus étranges du 20ieme siècle.
En effet, dès 1969, un DJ américain découvre certains indices sur les pochettes des Beatles, qui laisseraient croire que Paul McCartney serait mort et qu'il a été remplacé par un sosie... Ce sosie prend la place du vrai McCartney et continue sa carrière.
Ne comprenant rien de ce qui se passe, Louis décide de tester à nouveau sa théorie et retourne en 1963 à Dallas dans un dépôt de livre sur la rue Elm. Il décide de changer les cours de l'histoire encore une fois en tuant Oswald, le présumé assassin de Kennedy évitant ainsi la mort du président. Prouvant ainsi que sa théorie fonctionne, malgré l'échec de la mission McCartney. Mais voilà que lorsqu'il arrive sur les lieux, l'endroit est désert. Cherchant Oswald dans tous les coins, Louis trébuche et échappe sa carabine dont le coup part accidentellement pour atteindre mortellement... Kennedy...
A ce moment Louis devient complètement fou. Il part pour Hollywood et tue toutes les Sarah Connor qu'il trouve dans le bottin téléphonique. Pourquoi? On ne le sait pas trop. Puis, épuisé, il revient au Québec, se trouve une job surpayé comme caissier à la SAQ et décide d'écrire un blogue.