Neil Obstat et Cie
Neil Obstat c'est... Neil Obstat! C'est ce qu'il pense, ce qu'il voit, entend, touche. Tout ca sans se prendre trop au sérieux et avec humour, il va s'en dire!
lundi, octobre 11, 2021
dimanche, mars 27, 2011
stop?
N
lundi, octobre 25, 2010
strike 3
Je le savais que ca me pomperait à l’approche du 25 octobre ! J’en avais déjà parlé ici et le le recopie en entier pour ensuite faire mon autre montée de lait.
"Y’a des choses que je comprends pas. Par exemple, Sylvain Cossette et ses 2 albums « 70’s»
Son premier album hommage aux années 70 se voulait un album de reprises (encore?) des succès qui ont bercé son enfance et une partie de la mienne. Lors de ce genre d’exercices, les artistes veulent rendre un hommage a leurs idoles et ils s’approprient la chanson et tentent d’apporter une touche personnelle. Dans certains cas, ça marche. Je pense à « With a Little Help from my Friends » des Beatles par Joe Cocker , « You Really Got Me » des Kinks par Van Halen. Ou encore, « Tainted Love » de Gloria Jones par Soft Cell, qui dans ce cas ci, a même réussi a éclipser l’originale.
Sylvain a tenté l’exercice pour son album 70’s Vol 1. Reprendre « More than a Feeling » de Boston ou “Somebody to Love” de Queen , ça prend des couilles et des cordes vocales de téflons pour s’y attaquer. Il a prouvé qu’il avait les deux : Des couilles pour refaire les chansons a sa manière et la voix pour les chanter.
Malheureusement, ça lève pas… non seulement ça ne lève pas et ça ne rend pas hommage aux artistes, mais ça crée chez l’auditeur, un certain malaise. Ce qui force à croire que la plupart des gens qui ont acheté ces albums ne sont pas des fans de musique mais des gens qui aiment Sylvain Cossette. Ca me fait poser de sérieuses questions sur les goûts de la population en générale quand je vois que les 2 albums les plus vendus au Québec, sont des albums de reprises. Cossette et les Lost Fingers
Et Sylvain semble avoir compris deux choses de son expérience :
1- Malgré tout, les gens sont prêts a acheter n’importe quoi. 100 000 fois plutôt qu’une pour être précis et qu’il y a une piastre a faire là malgré les droits d’auteurs qu’il doit payer.
2- Alors pourquoi se casser la tête a refaire de nouveaux arrangements?
Ce qui nous emmène à 70’s Vol. 2. Toutes les chansons de cet album sont des copies conformes aux originaux, pratiquement note pour note! Je ne comprends pas le but.
Que Sylvain fasse un show et nous sorte un album live de ces chansons, ça passe. Mais pourquoi les refaire pareils pareils pareils en studio!? C’est quoi la différence entre ça et un
«bar-band » qui vous joue les classiques pendant que vous buvez une bière? Y’en a pas.
En 1998 Gus Van Sant a refait le film Psycho de Hitchcock. Jusque là, on peut être d’accord ou non, des remakes il y en a depuis les débuts du cinéma. Mais Van Sant ne se contente pas de simplement faire un remake d’un « classique plus que classique », non. Il refait le film tel quel, plan pour plan, mêmes répliques…pareil pareil pareil sauf que ce dernier est en couleur. Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi??? Ca apporte quoi au genre humain???
On se pose la même question en écoutant le dernier album de Sylvain Cossette. Ca apporte quoi de plus d’entendre la voix de Cossette au lieu de Sting, Don Henley, Paul McCartney ou Jon Anderson ??? Si j'écoute la radio, je gagne quoi a écouter la copie conforme de "message in a Bottle" chanté par Sylvain Cossette au lieu de "Message in a Bottle" par The Police?
Au moins dans les années 60, les artistes d'ici se donnaient la peine de traduire les chansons pop britaniques et américaines. Maintenant. on se casse plus la tête.
Je me demande si les 2 albums de Sylvain Cossette on eu droit a des subventions du gouvernement...? Si oui, Bonjour la création!!!"
Voici l’article intégral paru dans l’édition week-end du Journal de Montréal du 23 octobre. (vivement le retour des lock-outés du Journal pour qu’on puisse avoir un semblant de journalisme !) L’article est signé Michelle Coudé-Lord, la cheerleader de service de PKP. La même qui trouve qu’un Michel Rivard qui chie sur Star-académie pour en devenir professeur 3 ans après, fait preuve « d’évolution » ! Faut le faire ! et faut surtout, l’écrire ! Ce que Coudé-Lord fait à merveille entre 2 séances de « brown-nosing »
Je me suis permis les commentaires en italique-gras. Bonne lecture
Durant l’entrevue, des hommes d’affaires assis à la table d’à côté viendront lui serrer la main. « J’aime beaucoup ce que tu fais », lui disent-ils.
– Des homes d’affaires, c’est bien connu, ne font pas la différence entre Sting et The police…
Plusieurs lui confient faire la route entre Québec et Montréal avec ses chansons des années 70 revisitées. - Je n’embarquerai pas avec ce monde là… Moi je fais le voyage en écoutant les originaux
« On ne peut pas s’attendre à un tel succès. J’ai un très grand respect pour le public, qui me permet aujourd’hui de vivre ces beaux moments », affirme Sylvain Cossette. - - -- Crisss, j’espère ! Ca serait le boutte si tu chiais sur eux-autres en plus !
Au départ, il ne pensait jamais revisiter des succès des années 70. « Un jour, mon gérant m’a dit: ‘‘Sylvain, quand tu chantes des chansons des années 70 en spectacle, les gens en redemandent… faisons un album.’’ J’ai plongé et il y a eu cet engouement incroyable. » - Vous auriez du faire un album live a place, ca aurait été excusable.
Il n’était pas certain de faire ce troisième album qui sort lundi en magasins et qui est très attendu. - Me semble ouain…
« On ne peut pas dire non quand les gens te réclament d’une si belle manière », affirme l’interprète-vedette. - Can you say $$$ ?
Et à voir les gens qui viennent le voir dans la rue pour le féliciter et le remercier… cette trilogie était effectivement un beau cadeau de carrière. - Remercie les vrais créateurs : Sting Led Zep, Beatles, etc.
« Je ne remercierai jamais assez les gens », réaffirme le chanteur.
UN SUCCÈS QUI FAIT DES JALOUX… - ou ca !?!?
Mais il l’avoue, un tel succès dérange… « J’ai l’impression que ça fait deux ans que je dois me justifier, tout comme j’ai dû le faire sur le plateau de Tout le monde en parle, dimanche dernier », dit-il.
L’industrie du disque bat de l’aile et Sylvain Cossette sent que certains le regardent de haut. - et faire des reprises identiques aux originaux n’aide pas la communauté artistique. Elle profite plutôt à l’industrie qui ne voit plus la nécessité de prendre des risques et aider les VRAIS créateurs ! Ce qui fait que si l’industrie bat de l’aile, tu en es un peu responsable Sylvain.
« Plusieurs tirent le diable par la queue. Le métier n’est pas facile, donc oui, le succès fait des envieux… - t’as tout saisi de travers mon Sylvain. Va relire le paragraphe plus haut..
et je me suis déjà fait dire que c’était facile de chanter les chansons des autres… - oui c’est facile. mais j’ai envie de leur répondre qu’il faut aussi une voix et que ce ne sont pas tous les interprètes qui peuvent s’embarquer dans une telle aventure et réussir. »
- T’as raison aussi la dessus et je trouve que tu as une des plus belle voix du Québec Sylvain. C’est vrai ca prend de la voix mais ca prend aussi un peu de créativité et un peu de courage pour s’accaparer des chansons archi connu. La moindre des choses serait d’y insuffler un peu de toi dans les interprétations, comme tu l’as fait pour le premier 70’s. Mais pourquoi faire cet effort quand on entend ce que ca donne avec « More Than a Feeling » de Boston ? On entend ce que tu en as fait et ensuite on se dit au secours, ou est la vraie version qu’on se désintoxique le conduit auditif !! En passant, on a beau avoir une superbe voix. Ca ne bat pas le chanteur de Boston ou Robert Plant.
À L’ÉTRANGER
Il a essayé le marché du Canada anglais, mais ça n’a pas marché.
-Le ROC n’est pas dupe. Ils n’ont pas grand-chose mais faut leur donné ca.
« Je vais là où les gens veulent vraiment m’entendre. Le public du Canada anglais, très américanisé, n’aime pas les reprises », affirme Sylvain Cossette. _-Christ que c’est faux et n’importe quoi ! Comment expliquer les 5 albums de reprises de Rod Stewart qui trônent au haut des palmarès ? Le phénomène des « covers » est mondial ! Mais au moins en anglais, on se donne la peine de revisiter les vieux succès en les adaptant à sa manière. Remember “You really got me” de Van Halen ? “Tainded Love” de Soft Cell ? “Twist and Shout” des Beatles?
Il croit que la France, qui l’a déjà connu dans Notre-Dame-de-Paris, pourrait être intéressée par son spectacle années 70.
Tout comme il ne ferme pas la porte à Las Vegas.
« Mais avant, ce sera une autre tournée à travers tout le Québec pour boucler la boucle à cette trilogie. -Dieu merci ! Après c’est terminé !!! mais je vois le spectre de 80’s qui se pointe à l’horizon.. Et on met la barre très haute, car les gens sont au rendez-vous et ils en redemandent. On va se payer un gros trip. La tournée sera lancée à la mi-septembre 2011. C’est une très grosse production, on ne lésinera pas sur les moyens », précise-t-il.
Sylvain Cossette est donc conscient que son succès dérange… « Ça rend même inconfortable, précise-t-il, mais moi, j’avance. - AVANCE !?!?!?? Ou ca vers le fond ?? Je ne regarde ni en arrière, -3 albums de chansons des années 70, c’est quoi ca si c’est pas en arrière ?? ni en avant… - How do you say again..oxymoron ? je vis le moment présent et je sais que ces albums années 70 sont un cadeau de carrière inattendu ». – recevoir sans faire d’effort de création, c’est vrai que c’est satisfaisant !
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’écrit plus de ses propres chansons. THANK GOD ! Mais sont où !?!?!
« Pas du tout. Durant les dernières années, j’ai écrit la comédie musicale Les Sept et toute la musique de l’album de ma blonde, Andrée Watters. - Ah… a en juger par le succès commercial qu’ils on eu, je comprends un peu plus le concept des albums 70’s…
Et j’ai toujours une guitare à la main même quand j’écoute la télévision », dit-il sous les yeux rieurs de sa fille, Judith, 20 ans, étudiante en communications, qui fait aussi partie de son équipe.
Une fille fière de son père. Les deux sont d’ailleurs très complices. – bon ca fini en eau de rose typique Coudé-Lord, ce qui fait que là je me sens mal de tirer sur Sylvain en présence de sa fille… 7 ans plus jeune que sa « belle-mère »… (ah je le sais est facile mais c’est une joke..)
« Lorsque j’ai racheté tous les droits de mes chansons de mon ancienne équipe Victoire, c’était pour l’avenir de mes deux filles. - c’est vrai que « Waterline » de Paradox, ca doit rapporter beaucoup en royauté ! Ciboire, t’es pas Paul McCartney !
Le succès de mes albums m’aura donné cette belle et grande liberté », conclut en souriant à sa Judith le fier papa. Coudé-Lord…… je m’ennuie de Patrick Gauthier…C’est tout dire !!
Bon ! Ca fait le niaisage ! Voici pour vous la liste des chansons qu’on retrouve sur l’album 70’ # 3. Si vous trouvez que le contenu est intéressant et que les tounes sont bonnes (car oui, ce sont des bonnes tounes) je vous suggère de les prendre en note, de vous brancher sur iTunes et de les télécharger pour 99 cents la toune. Ca va couter moins cher que 70’s #3 et ca va avoir l’air moins têteux de les écouter à tue-tête dans votre auto.
1 Saturday Night’s Alright
Elton John
Procurez-vous donc l’album au complet “Goodbye Yellow Brick Road” Un classique, vous ne le regretterez pas.
2 My Sharona
The Knack
Un grand classique du new wave naissant de la fin des années 70. Mon frère a pleurer en apprenant que Sylvain la reprenait.
3 Takin’ Care of Business
Bachman Turner Overdrive
Sérieux, y’a encore quelqu’un qui aime cette chanson??
4 Brother Louie
Stories
Rrrrzzzzzz…..
5 Maggie May
Rod Stewart
Je me dis que quand ton nom n’est pas Rod Stewart, tu devrais pas chanter cette chanson là.
6 Long Time
Boston
Boston… C’est Boston.
7 A Horse With No Name
America
Je l’ai déjà chanté avec Garou autour d’un feu. C’est aussi là que cette chanson à sa place quand c’est pas America qui la chante
8 Give a Little Bit
Supertramp
Voir commentaire #7
9 Solsbury Hill
Peter Gabriel
Mon frère a pleuré pour My Sharona. Moi c’est ici que j’ai eu mal. Tsé. Quand tu sais que même Peter Gabriel ne l’interprète pas de la même façon en spectacle que sur son disque… ca donne matière à réflexion.
10 Live and Let Die
McCartney et Wings
Ok, ici, je l’avoue j’ai pleuré.
11 25 or 6 to 4
Chicago
Ca l’air que Sylvain en a fait sa propre version…
12 Stairway to Heaven
Led Zeppelin
Que dire de plus… Y’a plus personne dans le monde qui veut jouer cette chanson là. On l’a trop entendu. Dans les années 80, elle était #1 au top 10 at ten à CHOM fm à tous les jours… pus capable personne…
Voilà, allez sur iTunes , vous me remercierez plus tard. En attendant, je vais me préparer mentalement pour Sylvain Cossette 80’s Vol. 1,2 et 3……..
lundi, août 23, 2010
70's III.... plus ca change, plus c'est la même chose...
Sylvain Ménard ce matin parlait d'une réussite commerciale et qu'il comprenais Cossette de jouer la formule 70's à fond. "Quand tu sorts du matériel nouveau, t'es pas assurer du succès. Tandis que quand tu refais les succés des autres. t'es pas mal certain que ca va marcher" Pis c'est ben ca qui est triste selon moi. Avoir du talent et jouer safe de peur que..
Apres ca y'en a qui chie sur Arcade Fire...
mardi, juin 29, 2010
C’est vrai, des spécialistes de la physique quantique l’ont dit.
Pendant que je suis assis en train de lire, d’autres gens prennent place autour de moi, dont une à qui je fais l’effort particulier de ne pas parler car elle est… disons… « Spéciale ». Elle, elle connait tout le monde et parle avec tout le monde. Ce qui dérange un peu ma lecture. Car elle parle un peu plus fort que la moyenne et aime se faire entendre et elle aime s’écouter. Trouvant une spectatrice particulièrement attentive, elle se met à lui raconter comment allait sa vie, mais surtout comment avait été son cheminement de vie. Et c’est là que la les portes des écluses s’ouvrent et le flot d’absurdité se déverse…
- C’est le pouvoir de la pensée qui fait que j’en suis ou je suis, Dit-elle
- Le pouvoir de la pensée ? répond l’autre.
- Oui, j’imagine ce que je veux et je l’ai !
Moi je la connais cette personne, et selon les dires de ceux qui l’entourent, elle ne se rend pas compte que c’est plutôt le fait qu’elle travaille 80h/semaine qui fait qu’elle arrive à ses fins. La pensée magique n'a rien à voir. A 80h/semaine elle aurait pu penser à un Schtroumpf en rut et le résultat aurait été le même. Mais, que voulez-vous, ce n’est pas donner à tout le monde de faire la différence. Pendant quelques instants, je pense à ma sorcière bien aimée et son petit nez.
Vient ensuite une autre perle :
- Tu sais, la pensée c’est de l’énergie et l’énergie de cette pensée peut influencer l’univers qui nous entoure. Oui oui ! C’est vrai, des spécialistes de la physique quantique l’ont dit.
- Ah ouain…. !?
En fait, ca ressemble beaucoup à "la force" dans Star Wars que je me dis. Là, dans ma tête, à défaut de le faire en vrai, je pise dans mes culottes. J’aurais pu être super chien et lui dire : Ah oui ? Explique moi donc c’est quoi la physique cantique ? Là j’aurais vraiment pissé dans mes culottes ! Car pour elle la physique quantique s’arrête à une seule chose : les mots « physique » et « quantique ». Au-delà de ca, niet, rien nada. Et sa spectatrice gobe tout ce qu’elle dit, mot pour mot. Wow les spécialistes de physique quantique le disent ! Ca doit être vrai !
Jamais elle se demandera « ouain mais c’est quoi ca la physique quantique ? Et ma chum qui n’a jamais terminer ses études en théâtre et qui est maintenant agent immobilier, Que connait-elle de la physique quantique ? Mieux encore, que comprend-t-elle de la physique quantique pour affirmer une telle chose?»
Oui en effet, que comprend-elle de la physique quantique ? Car même Feynman, l'un des plus grands théoriciens spécialistes de la physique quantique de la seconde moitié du XXe siècle, a ainsi écrit :
« Personne ne comprend vraiment la physique quantique. »
C’est ainsi que j’ai réalisé que nous avons encore beaucoup de chemin à faire. L’espèce humaine tente tant bien que mal de se sortir des grandes religions qui monopolisent la planète mais au fond, la plupart se cherche un substitut, un remplacement. Le catholicisme perd des plumes rapidement et les tireux de cartes, médium, voyants et théories nouvelle âge (dont celles qui s’approprient les théories de la physique quantique) gagnent du terrain. Télévision, livre, théoriciens un peu capotés, Internet, etc. prennent le dessus sur le contenu.
Plus que jamais McLuhan avait raison : Le médium est le message. L’énergie de la pensée si moi j’en fait la promotion, ca passe pas. Mais si je dis qu’un spécialiste de la physique quantique dit que c’est vrai, alors mon message passe plus facilement. Mieux encore, il passe comme un couteau dans du beurre. Car quoi de mieux pour expliquer quelque chose d’incompréhensible que d’utiliser un argument qu’on ne comprend pas ? Ajoutez à cela la superstition et c’est doublement efficace !
jeudi, mai 20, 2010
Il y a 50 ans aujourd'hui
Il y a 50 ans aujourd’hui
Mon fils Nicolas termine sa première année d’université. Dans l’un de ses cours d’histoire du Québec, il doit terminer un devoir et une question le tracasse.
- Papa, je ne comprends pas la dernière question
- C’est quoi fiston ?
- Ben… le referendum de 1980.. ?
- Je t’écoute.
- Bon, ben si les gens avaient voté oui, le Québec serait indépendant ?
- Pas nécessairement.
- Justement c’est ca que je comprends pas !
- Tu vois fiston, ce que le gouvernement demandait avec cette question pas très claire, c’est la permission d’aller discuter, du programme de souveraineté avec Ottawa. Donc le référendum c’était pour demander la permission au peuple si, oui ou non, il donnait la permission au gouvernement Québécois d’aller proposer le programme de souveraineté avec le fédéral.
- Donc, ca veut pas dire que le lendemain on aurait été indépendant ?
- Exact
- Quand debord ?
- Apres la discussion avec Ottawa, le PQ aurait présenté son projet au peuple québécois qui, lors d’un nouveau référendum, se serait prononcé à savoir si, oui ou non, il voulait accéder à l’indépendance.
- Ok… Donc, si j’ai bien compris, le peuple, le 20 mai 1980, a même pas voulu que son propre gouvernement aille à Ottawa pour… simplement jaser ?
- T’as tout compris.
- C’est pas un peu con ?
- C’est très con !
- Merde, je trouve ca gênant… on à l’air con..
- Avec raison. C’est une chance pour nous que toute cette histoire soit encore un peu obscure.
- Pourquoi ?
- Parce que c’est justement gênant justement. Les gens des autres pays ont souvent obtenu leur indépendance après avoir connu des dictatures ou encore en passant par les armes. Ici, ca s’est fait de façon très propre, très « clean » bref, on a demandé la permission d’aller en parler avec le gouvernement. Et on a dit non à 60%... Beaucoup d’autres peuples auraient aimé avoir cette occasion au lieu de s’entretuer. Mais nous, on a dit non.
- Irais-tu jusqu’à dire qu’on a peut être chié dans nos culottes ?
- Non seulement, on a chié dans nos culotes, mais ca colle encore !
- Et le référendum de 1995 ?
- Ah ca, ca sera pour une autre fois. Allez, va te coucher, il se fait tard.
mardi, mai 11, 2010
Les Aventures De Louis "McFly"Prefontaine
ALLO!! Bien non, je ne suis pas encore mort mais un peu épuisé.
Lors de mon dernier passage chez Renart, j'ai laissé ce commentaire que certains semblent avoir aimé :
"A chaque fois que je me dis qu’on a atteint le fond au niveau de la stupidité, je vois un blogueur qui arrive en courant avec sa pelle pour creuser encore plus… Un en particulier, (j’ai même pas envie de dire son nom pour pas lui faire de pub) plus zélé que les autres, utilise une pelle mécanique…."
Je remercie mon frère pour la métaphore et elle m'inspira ceci que je partage avec vous. C'est la machine à voyager dans le temps de Louis.
Dans le premier film, Louis se retrouve au début des années 70. Voyant une chance unique de voir l'indépendance du Québec se réaliser, il décide d'influencer l'histoire et lui donner un coup de pouce. Malheureusement, Louis et René Lévesque ne s'entendent pas. Ce dernier étant plus lucide, refuse les idées de Louis. Louis est fru et décide de faire campagne de son coté. Ce qui aura comme résultat que les fédéralistes utiliseront les idées de Louis pour faire peur au monde et aux petits vieux (ce qui donnera plus tard des idées à Diane Jules). Louis, en beau maudit, décide de creuser encore plus creux et se ramasse en 1937 en Europe.
Dans le deuxième film, Louis rencontre Hitler et se rend contre que pour contrer la menace anglophone au Québec du future, il doit s'en prendre à la base de son problème menaçant, c'est à dire les immigrants. Il décide donc de s'en prendre aux immigrants avant qu'ils ne deviennent immigrants (un peu comme dans Terminator: on élimine le problème avant sa conception)
Malheureusement pour Louis, Hitler ne l'aime pas et lui trouve un petit air fendant. (un petit air que Louis reprendra lors de ses apparitions à la radio ou la télévision à son retour vers 2010... car malheureusement, il reviendra...)
Dans le troisième et dernier chapitre des aventures de Louis, il décide de faire un coup d'éclat en assassinant Paul McCartney en 1966. Il croit donc s'assurer que Sir Paul ne viendra pas jouer sa musique sur les plaines en 2008. Ce coup d'éclat donnera naissance à une des légendes urbaines (mais est-ce vraiment une légende?) des plus étranges du 20ieme siècle.
En effet, dès 1969, un DJ américain découvre certains indices sur les pochettes des Beatles, qui laisseraient croire que Paul McCartney serait mort et qu'il a été remplacé par un sosie... Ce sosie prend la place du vrai McCartney et continue sa carrière.
Ne comprenant rien de ce qui se passe, Louis décide de tester à nouveau sa théorie et retourne en 1963 à Dallas dans un dépôt de livre sur la rue Elm. Il décide de changer les cours de l'histoire encore une fois en tuant Oswald, le présumé assassin de Kennedy évitant ainsi la mort du président. Prouvant ainsi que sa théorie fonctionne, malgré l'échec de la mission McCartney. Mais voilà que lorsqu'il arrive sur les lieux, l'endroit est désert. Cherchant Oswald dans tous les coins, Louis trébuche et échappe sa carabine dont le coup part accidentellement pour atteindre mortellement... Kennedy...
A ce moment Louis devient complètement fou. Il part pour Hollywood et tue toutes les Sarah Connor qu'il trouve dans le bottin téléphonique. Pourquoi? On ne le sait pas trop. Puis, épuisé, il revient au Québec, se trouve une job surpayé comme caissier à la SAQ et décide d'écrire un blogue.